let go and just be free

Confortablement allongée à l'ombre, les yeux fermés et les oreilles hyperactives, Morrigan écoutait la Nature parler. Le vent s'engouffrant entre les arbres, les oiseaux gazouillant joyeusement, les insectes bourdonnant en effectuant leurs besognes quotidiennes ... Autant de mélodies printanières apaisant le fauve qui régnait là. Cependant, un autre bruit, proche, se fait entendre. Quelque chose grattant, quelque chose rongeant. Morrigan ouvre les yeux, ses oreilles s'orientent rapidement vers la source du bruit. Un délicieux fumet parvient à ses oreilles, et elle se dirige, doucement, très doucement, vers le buisson bruissant. Un, deux, trois. Morrigan bondit. Ses mâchoires armées de dents aiguisées se referment sur un petit corps chaud.
Quelques instants plus tard, l'Érudite déguste un exquis lapin.

Messages : 20 Date d'inscription : 06/06/2015 Troupe : Erudits Rang : Membre

[Hors Rp : Coucou, ce rp est-il libre pour que Haldir fasse ses retrouvailles avec sa chère souveraine ? :)]

bien sûr. :)

Messages : 20 Date d'inscription : 06/06/2015 Troupe : Erudits Rang : Membre

Une bise d'été agitait silencieusement la fourrure de lion blanc, tendit que ce dernier franchissait d'un pas ému les frontières de son ancienne terre. Il était de retour et bien décidé à reprendre sa place parmi la troupe des Érudits. Cela faisait si longtemps maintenant qu'Haldir avait quitté sa troupe. Deux ans ? Peut être plus ? Une vague de nostalgie l'envahit alors que les odeurs familières de son clan emplissait ses naseaux. Le paysage, les fragrances, le chant des oiseaux, rien ne semblait avoir changer. Rien, mis à part peut-être lui ...

A son départ, Haldir été un jeune lion à peine sorti de l'adolescence. Une fine crinière commençait à se dessiner sur son poitrail et son échine, tandis que ses muscles à peine développés lui donnaient l'allure d'un gringalet. Haldir laisse échapper un petit rire en repensant à cette époque. Aujourd'hui, une ample crinière soyeuse enveloppe son visage illuminé de deux yeux gris perle. Sa carrure quand à elle digne d'un adulte en pleine force de l'âge et laisse deviner des muscles saillants susceptibles d'attirer bien des regards féminins.

Alors qu'il longe la frontière, Haldir se surprend à se demander si les Érudits détiennent toujours ces terres. Leur odeur plante toujours dans l'air, mais tant de choses auraient pu changer en deux ans ... Allait-on le reconnaitre et l'accepter à nouveau parmi la troupe ?

Haldir laisse alors échapper un long rugissement roque, afin de signaliser son intrusion sur le territoire. Il était temps de reprendre sa place parmi la troupe !

Un long rugissement parvient à ses oreilles, qui se dressent sur sa tête. Elle se redresse, et balaie les environs du regard. Ce rugissement lui semble familier, mais elle ne se rappelle d'où. Elle reste immobile, patientant la venue de l'étranger.

Messages : 20 Date d'inscription : 06/06/2015 Troupe : Erudits Rang : Membre

Aucune réponse. Haldir avait beau attendre patiemment, les oreilles aux augets, la crinière au vent, aucun rugissement ne lui faisait écho. Que se passait-il ? Sa troupe avait-elle désertée ces terres ? Les Érudits étaient-ils désormais si peu nombreux que n'importe quel étranger pouvait indécemment franchir leurs frontières sans craindre de représailles ?

Haldir fronça les sourcils, il n'aimait pas cela. Outre la colère de voir ainsi ses terres sans défense, une certaine inquiétude grandissait peu à peu dans ses entrailles. Pourquoi un tel silence ?

Ne tenant plus, Haldir s'élança en avant. Courant à travers les hautes herbes de la savane, il se dirigeait vers les tunnels souterrains où son clan avait l'habitude de se reposer durant les heures les plus chaudes de la journée. Arrivé en vue des grotte, Haldir ralenti le pas en distinguant une silhouette élancée qu'il n'arrivait pas à reconnaitre. Qui était-ce ?

- Je suis Haldir. Savez-vous où se trouve le clan qui règne sur ces terres ?

Dès lors que la lionne entend les broussailles s'agiter et un fumet de lion se répandre, ses muscles se tendent, et elle se relève, méfiante. Lorsqu'un lion d'une blancheur éclatante déboule, l'Érudite se prépare à bondir, avant de déceler sur l'inconnu (pas si inconnu) une vague odeur de sa Troupe. Elle fronce les sourcils, fouillant rapidement sa mémoire, ignorant la question du blanc. « Vous étiez là auparavant, non? Êtes-vous nommé Haldir? » s'enquit-elle dans un calme olympien.