buffalo. | ft. morrigan.

La faim t'avais amenée jusqu'ici. Ton estomac n'avait pas été satisfait depuis des jours. Et vagabond, il était très dur de trouver de quoi se retrouver rassasié pour la journée. Les cadavres étaient tous dévorés, il n'y avait plus aucune trace de viande. Les seules proies qui pouvaient être attrapées par un lion comme toi étaient les petits buffles : qui étaient malheureusement très bien gardés par leurs parents.

Tu n'étais pas d'humeur à séduire les femelles, aujourd'hui. Tu étais une machine à tuer ; aujourd'hui, ton ventre te faisait souffrir - un peu comme la plupart du temps, comme les autres jours d'ailleurs - Regardant l'horizon à la recherche d'un animal blessé ou faible, tu sembles grommeler. Soudain, une femelle apparaît sur ta gauche. Tu te retournes, furtif, et lance. « Tu veux quoi ? »

Son regard s'assombrit légèrement, et ses oreilles rousses se tournent légèrement vers l'arrière. Pourtant, son faciès impassible ne change pas. Ses prunelles crèmes sont braquées dans les siennes, immobiles. « Du calme. » déclare-t-elle d'une voix plate.